Le sermon sur la chute de Rome PocketBook – 21 sierpnia 2013
Wydanie: Francuski
Jérôme Ferrari
(Autor)
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Dans un village corse perché loin de la côte, le bar local est en train de connaître une mutation profonde sous l'impulsion de ses nouveaux gérants. A la sur-prise générale, ces deux enfants du pays ont tourné le dos à de prometteuses études de philosophie sur le continent pour, fidèles aux enseignements de Leibniz, transformer un modeste débit de boissons en "meilleur des mondes possibles". Mais c'est bientôt l'enfer en personne qui s'invite au comptoir, réactivant les blessures anciennes d'êtres assujettis à d'indigents rêves de bonheur et victimes, à leur insu, de la tragique propension de l'âme humaine à se corrompre. Entrant par-delà les siècles en résonance avec le sermon par lequel saint Augustin tenta de consoler ses fidèles de la fragilité des royaumes terrestres, Jérôme Ferrari jette, au fil d'une écriture somptueuse, une lumière impitoyable sur la malédiction qui condamne les mortels à voir s'effondrer les mondes qu'ils édifient et à refonder sans trêve, sur le sang ou les larmes, leurs impossibles mythologies.
- Długość wersji drukowanej208 str.
- JęzykFrancuski
- WydawcaActes Sud
- Data publikacji21 sierpnia 2013
- Wymiary11 x 1.3 x 17.6 cm
- ISBN-102330022808
- ISBN-13978-2330022808
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Opis produktu
Opis z tylnej okładki książki
Empire dérisoire que se sont constitué ceux qui l'ont toujours habité comme ceux qui sont revenus y vivre, un petit village corse se voit ébranlé par les prémices de sa chute à travers quelques personnages qui, au prix de l'aveuglement ou de la corruption de leur âme, ont tout sacrifié à la tentation du réel, et qui, assujettis aux appétits de leurs corps ou à leurs rêves de bonheur ou d'héroïsme, souffrent de vouloir croire qu'il n'est qu'un seul monde possible.
PRIX GONCOURT 2012
PRIX GONCOURT 2012
O autorze
ans trêve, sur le sang ou les larmes, leurs impossibles mythologies. Né à Paris en 1968, Jérôme Ferrari a enseigné en Algérie, en Corse, puis à Abou Dhabi (Emirats arabes unis). Tous ses romans sont disponibles chez Actes Sud. Il a reçu le prix Concourt en 2012 pour Le Sermon sur la chute de Rome.
Szczegóły produktu
- Wydawca : Actes Sud (21 sierpnia 2013)
- Język : Francuski
- PocketBook : 208 str.
- ISBN-10 : 2330022808
- ISBN-13 : 978-2330022808
- Wymiary : 11 x 1.3 x 17.6 cm
- Recenzje klientów:
Opinie o produkcie
4,2 na 5 gwiazdek
4,2 na 5
150 ocen globalnych
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mayte
4,0 z 5 gwiazdek
Letra mas pequeña de lo que me esperaba
Opinia napisana w Hiszpanii dnia 15 lutego 2019
Letra un poco pequeña
Starr Rounds
5,0 z 5 gwiazdek
Five Stars
Opinia napisana w Stanach Zjednoczonych dnia 9 maja 2016Anthony
5,0 z 5 gwiazdek
Five Stars
Opinia napisana w Wielkiej Brytanii dnia 13 stycznia 2016
interesting work
Marliese Raschick
5,0 z 5 gwiazdek
Le sermon sur la chute de Rome
Opinia napisana w Niemczech dnia 1 lipca 2013
Das Buch "Le Sermon sur la chute de Rome" von Ferrari würde ich philosophisch-christlich interessierten Lesern empfehlen, da es auf nicht dozierende Art und Weise das Gedankengut von Augustinus bis heute reflektiert. Wer gern die nähere französische Geschichte überdenkt, ist mit diesem Buch auch sehr gut bedient. Der Autor hinterfragt sehr kritisch Entwicklungen in Frankreich von 1918 bis in die Gegenwart.
Was allerdings nicht geht: einfach mal so runterlesen, dazu ist das Vokabular für deutsche Leser zu anspruchsvoll und vor allem im familiären und populären Wortschatz zu vielfältig.
Man hat von der Lektüre nur dann optimalen Gewinn, wenn man genau liest. Dazu zwingt im Übrigen der Autor dadurch selbst, dass er seinem Buch eine kompliziertere Chronologie verpasst.
Marliese Raschick
Was allerdings nicht geht: einfach mal so runterlesen, dazu ist das Vokabular für deutsche Leser zu anspruchsvoll und vor allem im familiären und populären Wortschatz zu vielfältig.
Man hat von der Lektüre nur dann optimalen Gewinn, wenn man genau liest. Dazu zwingt im Übrigen der Autor dadurch selbst, dass er seinem Buch eine kompliziertere Chronologie verpasst.
Marliese Raschick
1Tagoma€&
5,0 z 5 gwiazdek
Le sermon sur la chute de Rome
Opinia napisana we Francji dnia 28 stycznia 2013
J'avais apprécié un précédent livre de l'auteur : Où j'ai laissé mon âme, que j'avais recommandé à un ami, lequel m'a informé du Prix Goncourt attribué à ce nouveau livre. Je l'ai acheté par curiosité.
J'ai aimé ce livre car il est exigeant ! Mais il est difficile, parfois même exaspérant, dans son style, sa construction, son thème.
Il n'a plus besoin d'être recommandé !
Juin 2020 Relu ces jours avec intérêt et plaisir, quelques moments très drôles aussi !
Je n’arrive pas vraiment à me souvenir de ma première lecture, livre exigeant, ça oui, je m’en souviens ! Depuis j’ai lu ou relu presque tous les titres de l’auteur et j’ai eu le temps de m’habituer à ses phrases interminables, son ton et son style si particuliers, ses thèmes alternant le trivial et le sacré avec la même force et ses histoires toujours en lien avec la Corse mais dont on sent bien la portée universelle.
Mais c’est d’un pessimisme ! Aucun des personnages, les anciens apparus dans des romans précédents, les secondaires mais surtout les principaux, ceux qui donnent lieu à larges développements voire à des chapitres entiers, Marcel, Virgile, Aurélie...et bien sûr nos deux héros-démiurges avec leur bar-monde, n’échappent au naufrage apocalyptique !
Quelques remarques pour finir : je veux bien croire que l’alcool et le sexe totalement débridés puissent aboutir à de telles catastrophes, j’apprécie la dénonciation.
Combien la cosmogonie catholique a pu être puissante, totalisante, en quels temps ? le Moyen Âge ? et combien l’auteur la maîtrise et l’applique à une banale histoire de notre temps lui donnant un souffle incongru ! qui nous déroute !
Sommes nous, nous les lecteurs, des occidentaux en chute libre au point qu’un nouvel Augustin doivent enseigner des africains, témoins ébahis de l’absence de pérennité des civilisations ? Même les plus puissantes ( Rome, le Chine ancienne, l’Occident moderne ) !
Enfin je trouve que ce prix Goncourt impressionne et m’en rappelle d’autres, Proust, Malraux, Beauvoir, Gary, Vaillant, Carrière, Ajar, Quignard, Echenoz.... je ne les ai pas tous lu. On ne peut pas toujours se plaindre, quant le prix est accordé à un roman trop léger, et quand il est attribué à un roman trop exigeant !
J'ai aimé ce livre car il est exigeant ! Mais il est difficile, parfois même exaspérant, dans son style, sa construction, son thème.
Il n'a plus besoin d'être recommandé !
Juin 2020 Relu ces jours avec intérêt et plaisir, quelques moments très drôles aussi !
Je n’arrive pas vraiment à me souvenir de ma première lecture, livre exigeant, ça oui, je m’en souviens ! Depuis j’ai lu ou relu presque tous les titres de l’auteur et j’ai eu le temps de m’habituer à ses phrases interminables, son ton et son style si particuliers, ses thèmes alternant le trivial et le sacré avec la même force et ses histoires toujours en lien avec la Corse mais dont on sent bien la portée universelle.
Mais c’est d’un pessimisme ! Aucun des personnages, les anciens apparus dans des romans précédents, les secondaires mais surtout les principaux, ceux qui donnent lieu à larges développements voire à des chapitres entiers, Marcel, Virgile, Aurélie...et bien sûr nos deux héros-démiurges avec leur bar-monde, n’échappent au naufrage apocalyptique !
Quelques remarques pour finir : je veux bien croire que l’alcool et le sexe totalement débridés puissent aboutir à de telles catastrophes, j’apprécie la dénonciation.
Combien la cosmogonie catholique a pu être puissante, totalisante, en quels temps ? le Moyen Âge ? et combien l’auteur la maîtrise et l’applique à une banale histoire de notre temps lui donnant un souffle incongru ! qui nous déroute !
Sommes nous, nous les lecteurs, des occidentaux en chute libre au point qu’un nouvel Augustin doivent enseigner des africains, témoins ébahis de l’absence de pérennité des civilisations ? Même les plus puissantes ( Rome, le Chine ancienne, l’Occident moderne ) !
Enfin je trouve que ce prix Goncourt impressionne et m’en rappelle d’autres, Proust, Malraux, Beauvoir, Gary, Vaillant, Carrière, Ajar, Quignard, Echenoz.... je ne les ai pas tous lu. On ne peut pas toujours se plaindre, quant le prix est accordé à un roman trop léger, et quand il est attribué à un roman trop exigeant !